Archives de avril, 2010

La Passion des Poèmes :: Nouvelles :: Concours pour les 10 ans du site (2010)

samedi, avril 10th, 2010

La Passion des Poèmes :: Nouvelles :: Concours pour les 10 ans du site (2010)

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Hold-up sur le patrimoine

samedi, avril 3rd, 2010

Il semble que pour certains départements, les archives départementales et plus particulièrement la consultation en ligne des registres d’état civil soient l’occasion de faire des rentrées d’argent supplémentaires sur le dos de contribuables sur des biens publics qui appartiennent bien pourtant à l’ensemble des citoyens de ce pays. Il faut croire que pour certains, la notion d’entretien du patrimoine et la notion de services rentre en concurrence avec la notion de produits. Peut-être que leur cerveau est mono-neuronal teinté de mercantilisme car à ma connaissance, la conservation des archives n’est pas un produit de luxe, une chose qui soit optionnelle : c’est une obligation. Cela rentre, il me semble dans le giron de ce que je paye à l’impôt pour le fonctionnement de l’administration de ce pays dans tous les aspects (payer mon cher percepteur des impôts MAIS aussi s’occuper des missions d’affaires culturelles). Donc, j’ai du mal à concevoir ce principe de faire payer la consultation des ces archives. Qui plus est, si cette notion de redevance pour service rendu était tout à fait justifiée, celle-ci serait nationale et non pas au bon vouloir du département. C’est tout simplement agaçant de voir comment dans un pays qui prône l’égalité des chances et l’équité, de voir l’illogisme complet dans un programme comme l’est la numérisation et la mise en ligne de l’état civil. Qu’il y est des fonds plus spécifiques aux régions ou aux départements pour lesquels il peut y avoir des contraintes particulières ou un travail de documentation, d’alimentation bien précis, soit… Mais pour l’état civil : non. Il ne peut y avoir de système à deux vitesses en fonction de l’endroit où l’on se trouve (ou bien où se trouvaient nos ancêtres dans ce cas précis), c’est tout simplement s’asseoir sur des principes qui ont pourtant fondé cette république. J’assimile ça à un hold-up sur mon patrimoine (et quand je dis « mon », je le dis de manière générale) et la pilule a sérieusement du mal à passer. Et en attendant qu’on revienne à quelque chose de raisonnable, j’essuie une petite larme qui coule devant ce désastre innommable d’organisation…